Psychanalyste

Le cadre de travail d'un psychanalyste

Le cadre thérapeutique est avant tout un espace pour entrer en contact plus profond avec soi-même.

 

La spécificité de l’écoute psychanalytique c’est qu’elle révèle les enjeux inconscients de nos actes, réactions, ressentis, émotions, nous permettant de les accepter en conscience et de libérer ainsi les conflits inconscients par l’écoute bienveillante, non jugeant.

La thérapie psychanalytique

Je privilégie cette pratique plus souple et plus accessible que la cure classique.

 

Cette thérapie s’appuie sur l’approche psychanalytique classique mais en face à face. Permettant des interactions régulières et dynamisantes entre l’analyste et l’analysant.

 

Les séances durent 45 minutes, le rythme des séances est libre et à définir par la personne qui consulte.

La cure psychanalytique traditionnelle

Une cure psychanalytique pratiquée de manière plus traditionnelle sur le divan, indiquée lorsque l’analysant souhaite travailler sur lui des années.

 

Plongeant en nous avec l’aide de l’analyste en s’appuyant sur sa voix et non plus sur son regard. Il s’agit d’une écoute plus profonde de soi.

 

Les séances durent 45 minutes, le rythme des séances sera régulier, fixant ensemble la régularité (même jour et même heure, toutes les semaines ou toutes les deux semaines selon les besoins de l’analysant)

Qu'est-ce que signifie travailler sur soi psychanalytiquement et spirituellement ?

Notre conscience est comme un spot lumineux qui éclaire ce que l’on regarde. Placer l’intention de travailler sur soi, c’est demander de l’aide à la partie éclairée en nous qui se trouve dans notre cœur, qui voit au-delà de ce qui nous arrange, qui sait tout de nous, de venir contribuer à notre ouverture de conscience.

 

Travailler sur soi signifie donc inviter la lumière de notre cœur à éclairer de plus en plus notre conscience.

 

Pour cela, la position psychique nécessaire à adopter est l’observation bienveillante, en soi et autour de soi. Le non-jugement est comme la porte d’entrée à l’ouverture de conscience. Ensuite, il s’agira d’apprendre à accepter ce que la lumière nous montre. Sans chercher dans un premier temps à changer quoi que ce soit.

 

La lumière de notre cœur va nous apprendre à regarder différemment en nous, elle est notre enseignante.

 

Apprendre à voir à quel moment nous écoutons plus volontiers notre tête que notre cœur va nous permettre de voir les endroits d’obscurité en nous. L’obscurité est synonyme de territoires non éclairés en nous donc non-conscientisés, pas synonyme de négatifs.

Voyons-nous la même réalité ?

Lorsque nous entrons dans le monde de l’introspection, nous sommes rapidement confrontés à la mise en lumière de nos projections.

Qu'est-ce qu'une projection ?

Une projection est un mécanisme de défense primaire. L’enfant projette constamment son monde interne sur le monde qui l’entoure. Sans travail éclairé, nous pouvons passer notre vie d’adulte à projeter la partie non conscientisée de nous sur notre entourage, dans nos liens aux autres et sur notre vision du monde.

 

Notre inconscient se projette tout autour de nous. Donc tout ce qui n’est pas conscient en nous est susceptible d’attirer notre attention dans ce qui nous dérange ou dans ce que l’on admire chez les autres.

 

L’inconscient tend à devenir conscient. Il s’agit d’un mouvement naturel de maturation des parties immatures en nous.

 

Grâce à ce mécanisme de défense nous pouvons voir au dehors ce que nous allons avoir à éclairer puis aimer en nous.

 

Pour mieux comprendre tout cela, visualisons que notre monde interne se matérialise autour de nous telle une bulle de perception.

 

Nous voyons tous le monde à travers cette bulle personnelle, propre à nous-même. Vu d’en-haut on pourrait voir nos interactions comme une mousse de point de vue, de compréhension, dans laquelle chaque bulle apporte une vision particulière.

 

Lorsque l’on regarde à travers notre bulle, notre vision sera donc plus ou moins déformée selon notre ouverture de conscience. Les situations ou les autres seront perçus avec une altération inévitable, engendrée par notre ego.

 

Le travail sur soi consiste à s’appuyer sur ce qui nous dérange chez les autres afin de mieux mettre en lumière ce que nous avons à travailler en nous dans le moment présent. On pourrait dire que nos bulles se touchent à des endroits particuliers afin de mettre en lumière ce qui n’est pas conscient, donc pas aimé, en nous. Ce que nous voyons chez l’autre est peut-être aussi à lui, mais ce qui nous intéresse c’est à quoi cela fait écho en nous (la projection peut être totale, ou partielle).

 

Il s’agit de s’appuyer sur cet endroit de friction entre les deux bulles et de placer un rayon lumineux qui se dirige vers notre coeur. Afin de l’inviter à nous montrer cette partie de nous non éclairée.

 

Une fois cette mise en lumière, il s’agit de l’accepter en l’observant sans chercher à la changer. Afin de lui permettre de naturellement évoluer grâce à cette mise en lumière.

 

Dans l’astral, les projections se matérialisent dans des formes-pensées qui influencent notre cheminement et nos réactions. Les dissiper en les mettant en lumière permet d’avancer plus librement.

Est-ce possible de travailler seul sur soi ?

En partie seulement.

 

Nous regardons là où nous avons l’habitude de regarder et là où nous avons envie de voir malgré une sincère volonté d’évoluer. N’oublions pas que nous voyons à travers notre bulle, même en nous-même.

 

L’aide d’un regard extérieur et d’une écoute bienveillante d’un thérapeute formé au langage de l’inconscient s’avèrent nécessaires si l’on souhaite véritablement aller en profondeur.